Les confréries, communautés de laïcs pieux dont le but était l'entraide fraternelle ont joué un rôle essentiel, particulièrement les confréries de pénitents qui ont permis la fondation de nombreuses chapelles dans presque tous nos villages : à Saint-Tropez, la chapelle de la Miséricorde, siège des pénitents noirs, est restée un lieu de culte mais la chapelle l'Annonciade, de la confrérie des pénitents blancs, est devenue un grand musée des peintres du début du XXe siècle, à la Garde-Freinet, la chapelle Saint-Jean abrite aujourd'hui le siège de l'Office de tourisme et du Conservatoire du Patrimoine, à Grimaud, la chapelle des pénitents blancs renferme un mobilier liturgique de grande qualité, à Cogolin, on trouve deux chapelles Saint-Roch contiguës. La plus ancienne (XVIIe s.) est devenue un remarquable lieu d'exposition moderne. Des confréries corporatistes, liées à des métiers, ont fait également bâtir des chapelles : à Saint-Tropez, la chapelle Saint-Eloi (XVIIe s.), dévolue à la confrérie des maréchaux-ferrants, charrons, orfèvres et autres artisans travaillant les métaux, est aujourd'hui un temple protestant. Quant à la chapelle Saint-Joseph, siège de la confrérie des métiers du bâtiment au XVIIe siècle, elle ouvre ses portes à l'occasion des bravades et fêtes religieuses qui rythment la vie de la cité. Toutes ces chapelles sont de véritables simples et beaux joyaux qui témoignent de la piété populaire des siècles passés. Elles renferment toutes des merveilles : un mobilier religieux de grande qualité (pour celles toujours vouées au culte) et de magnifiques toiles sculptures et peintures et objets pour celles devenues des musées.


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