Les phares du Golfe
La mémoire du Phare Rouge
A Saint-Tropez, le premier phare, appelé "Phare Rouge", fut édifié en 1866 au bout du môle. Electrifié en 1932, détruit en 1944, remplacé (provisoirement) durant 32 ans, il fut reconstruit à l'identique lors de la dernière réhabilitation du port.
Il veille toujours sur les 800 anneaux et la passe d’un port, terre d’accueil d’évènements nautiques exceptionnels, qui reste profondément attaché à son héritage maritime séculaire. Entre-temps, l’aura du village de pêcheur a pris une tournure qui confère au mythe.
Nul ne doute que sa mire aurait bien des histoires à nous conter, si le phare lui-même n’était tenu à un certain… devoir de réserve !
Les éclats du phare de Camarat
Le second phare pittoresque est celui de Camarat, sur la commune de Ramatuelle. Deuxième plus haut phare de France pour la hauteur de sa source lumineuse (130 m au-dessus du niveau de la mer), son éclairage fonctionnait d'abord au pétrole avant d'être électrifié (1946) puis automatisé (1977). La portée de ses rayons est de 60 km. Par temps clair, on peut même parfois apercevoir l’ombre de la Corse. Ce lieu s’admire de l’extérieur. En contrebas, le sémaphore, site militaire. Mais profitez d’être sur les lieux pour rejoindre cap Camarat et l’île aux oiseaux, par un petit sentier merveilleux qui part sur la gauche, en direction de la mer.