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Mille sabords

Ports, marinas, plaisance et phares

Il ne faudrait pas voir dans ce littoral aux mille reflets qu'un espace ludique et de détente. Les ports de plaisance sont aussi des moteurs économiques, à Sainte-Maxime, Cogolin, Port-Grimaud, Saint-Tropez ou Cavalaire. Certains abritent même des chantiers de construction, très appréciés, des capitaines d'antan comme des skippers d’aujourd’hui. Voiliers, ports, phares, grande plaisance et marinas… bienvenue au théâtre de la mer !
Les ports de notre littoral se succèdent comme les pierres du petit Poucet, et permettent de caboter d'une baie à un golfe, du littoral à une île, d'une bouée à un cap. Si l'hiver, il est agréable de découvrir les bateaux au repos ou en plein carénage, il fait bon se promener sur les quais du printemps à l'automne, observer les allées et venues des yachts et unités en tout genre, se délecter d’une glace ou siroter une limonade avant de revenir, en soirée, pour une pause restauration. Commerces et professionnels du nautisme restent le plus souvent ouverts en soirée, quand les devantures des terrasses brillent de leurs animations.

Des ports de plaisance au coeur des stations balnéaires A l'extrémité sud du littoral de nos 12 communes se trouve Cavalaire, le port le plus récent qui compte 1 200 anneaux. Ancré dans une baie merveilleuse, il propose de multiples loisirs nautiques (plongée, pêche au gros, voile, jet-ski, plaisance), des restaurants savoureux, de beaux commerces à proximité, une vie nocturne très animée l’été, quand la ville n’est pas le théâtre d’évènements nautiques de qualité.

Sainte-Maxime est en revanche (au même titre que Saint-Tropez), le port le plus ancien de cette partie du littoral varois. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, on chargeait des denrées venant de la forêt des Maures. Agrandi en 1972, il peut désormais accueillir des unités de 5 à 25 m et compte 780 anneaux. On appréciera l’architecture de sa capitainerie qui évoque la silhouette d’un navire. Ce port de plaisance est l’un des nombreux attraits de cette ville au bord de la Méditerranée. Il bénéficie comme vitrine, de la réhabilitation du front de mer de cette station active et accueillante toute l’année.

La mémoire du phare Rouge… A Saint-Tropez, le premier phare, appelé "phare rouge", fut édifié en 1866 au bout du môle. Electrifié en 1932, détruit en 1944, remplacé (provisoirement) durant 32 ans, il fut reconstruit à l'identique lors de la dernière réhabilitation du port. Il veille toujours sur les 800 anneaux et la passe d’un port, terre d’accueil d’évènements nautiques exceptionnels, qui reste profondément attaché à son héritage maritime séculaire. Entre-temps, l’aura du village de pêcheur a pris une tournure qui confère au mythe. Nul ne doute que sa mire aurait bien des histoires à nous conter, si le phare lui-même n’était tenu à un certain… devoir de réserve !

Nos marins au long cours Un mot sur un Saint-Tropez moins connu. De 1470 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, six Tropéziens sur dix voyaient leur emploi lié à la mer. Au XIXe siècle, le village avait une activité maritime et commerciale très importante, puisque tous les transports de matériaux et de marchandises s'effectuaient par mer à l'aide de caboteurs et de tartanes. De nombreux corps de métier se côtoyaient chaque jour sur les quais. Les chantiers navals de Saint-Tropez étaient réputés. Certains armateurs venaient même de très loin pour faire construire leur navire. Les Tropéziens étaient pêcheurs, mais aussi marins au long cours, sur tous les océans du globe. Un musée d’histoire maritime leur est dédié à la Citadelle.